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Les citations drôles du docteur Chabry
Les citations drôles du docteur Chabry
  • Orpailleur littéraire, voilà ce que je suis. Les livres sont pour moi des rivières dans lesquelles je cherche des paillettes d'or. Mon trésor à moi ce sont les citations que j'extrais de mes lectures, ce sont mes pépites!
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Les citations drôles du docteur Chabry
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14 juin 2016

America rigolos

 

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 humiliation, jeunesse, ordinateur,

"L’autre jour, j’ai appelé le service d’assistance de mon ordinateur, poussé par le besoin d’être ridiculisé par quelqu’un de plus jeune que moi. A l'autre bout du fil, une voix juvénile...ce gamin n'a pas eu besoin de me parler plus de quatre secondes pour que, déjà, je me sente emporté par une vague d'ignorance et de honte au plus profond des eaux glacées de la baie de l'Humiliation."

 

" A l'autre bout du fil, une voix juvénile m'a répondu que pour pouvoir m'aider il lui fallait d'abord le numéro de série de mon appareil....- Est-ce que ça se trouverait par hasard près du bidule de l'écran de télé ? je hasarde désemparé. - Ça dépend. Votre modèle, c'est un Z-40LX Multi-médiaHPii ou bien le ZX46/2Y Chromium B_Bop ? Et c'est parti. Il s'avère enfin que le numéro de mon ordinateur est gravé sur une petite plaque de métal vissée sur le fond de la grosse boîte où il y a le tiroir à CD, celui qui est si rigolo à ouvrir et fermer. Traitez-moi d'idéaliste passéiste si vous voulez, mais si moi j'avais à inscrire un numéro d'identification sur les ordinateurs que je produis, un numéro que mon client devrait débiter chaque fois qu'il veut entrer en contact avec moi, je ne pense pas que je le placerais à un endroit qui exige d'appeller le voisin pour déménager le bureau à chaque demande de renseignement. Enfin passons...c'était une digression."

numéros

" Intrigué, je me suis mis à examiner tous les numéros accompagnant mon existence. A quelques exceptions près, ils sont tous d'une longueur excessive. Ma carte de crédit, par exemple, comporte treize chiffres, ce qui correspond presque à deux trillions de clients potentiels. c'est pour nous épater ou quoi ? Sur ma carte Budget Rent a Car ne figurent pas moins de dix-sept chiffres. Même notre boutique de location de vidéos semble avoir 1 999 milliards d'abonnés. ce qui explique sans doute pourquoi L.A Confidential est toujours sorti. Mais le chiffre de loin le plus impressionnant est celui qui figure sur ma carte de sécurité sociale - cette carte que chaque Américain se doit de porter sur lui s'il ne veut pas être abandonné, agonisant, sur les lieux de l'accident. "

 

voiture

"Mais il y a tant de choses qui ne vont pas sur cette Terre ! Je prendrais comme exemple le tableau de bord de notre voiture familiale. Il dispose à l'avant d'une petite plate-forme étroite de la taille d'un livre de poche. Si vous cherchez un endroit où poser vos lunettes de soleil ou quelques pièces de monnaie, cela semble l'endroit idéal. Et ça l'est, je dois le reconnaître. du moins tant que la voiture ne roula pas. Car dès que vous démarrez, et surtout si vous freinez, prenez un virage ou gravissez un petite côte, tous glisse par terre. Il n'y a aucun rebord prévu sur mon tableau de bord, seulement une petite surface plate et granuleuse. Il faudrait y clouer les objets pour arriver à les faire tenir. Alors je vous pose la question : à quoi sert au juste cette plate-forme ? Il y a bien eu quelqu'un pour la concevoir : elle n'est pas tombée là par l'opération du Saint Esprit. Il a bien fallu qu'une personne - à mon avis le comité tout entier de la division Tableau de Bord, section Rangement - se pari de longues sessions de brainstorming pour arriver à inclure dans le design de ce véhicule - ne Dodge Merdica, si vous voulez tout savoir - ce plateau sur lequel on ne peut rien poser. Une véritable performance."

devise, mort

"Le New Hampshire possède la devise la plus dingue , quelque chose de très étrange et martial : " vivre libre ou mourir" . Vous direz sans doute que je prends les choses trop à la lettre mais, franchement , je n'aime pas rouler en affirmant noir sur blanc souhaiter trépasser si on ne me laisse pas faire ce que je veux . Je préférerais quelque chose de plus vague et de moins définitif , du style " vivre libre ou bouder" , ou même "Vivre libre si ça ne vous dérange pas merci beaucoup"

citoyen, étranger

"Curieusement, rien ne vous donne davantage le sentiment d’être citoyen de votre propre pays que de vivre quelque part ou les autres ne le sont pas."

" Rentrer chez soi après de si longues années passées à l'étranger, c'est un peu ça : un mélange bizzare de familier sécurisant et d'inconnu déconcertant."

cricket, base-ball

" Parfois on me demande : "Quelle est la différence entre le base-ball et le cricket ?" La réponse est simple. Les deux jeux impliquent beaucoup d'adresse, une balle et des battes, mais avec cette différence essentielle : le basse-ball est passionnant, et quand on rentre chez soi à la fin de la journée on sait qui a gagné."

" Si le docteur me prescrivait un jour un repos total, sans la moindre excitation, je deviendrais sur le champ un fan de cricket."

stupidité, américains, marche

" Je ne pense pas un seul instant que les Américains soient intrinsèquement plus stupides que les autres ou complètement lobotomisés. C'est tout simplement qu'on leur fournit systématiquement des conditions qui leur ôtent le besoin de penser, et ils en ont donc perdu l'habitude. On peut rattacher  cela à ce que j'appelle le syndrome "Londres, Angleterre", selon cette habitude des journaux américains de faire suivre chaque ville mentionnée dans les dépêches du nom du pays. Si , par exemple, le New York Times consacre un article aux élections britanniques, il mentionnera "Londres, Angleterre" pour éviter que le lecteur de base ait à s'interroger : "Londres ? Voyons voir....Est-ce que ce n'est pas dans le Nebraska ?"

 "L'Américain moyen parcourt 120 kilomètres à pied par an -soit 2.25 kilomètres par semaine, à peine 300 mètres par jour. Personnellement, je ne suis pas ennemi d'un certain farniente, mais j'enregistre un kilométrage journalier supérieur rien qu'en cherchant la télécommande de la télé."

chaussure, sport, course à pied

" Mon fils aîné fait de la course à pied. Il possède -estimation basse- pas moins de 6100 paires de chaussures dont chacune représente un plus grand investissement en matière de design que la planification d'une ville nouvelle comme Milton Keynes. Ces chaussures sont étonnantes. Je viens de lire, dans une de ces revues spécialisées où l'on analyse le dernier cri de l'équipement pédestre, un article dans une prose de ce style : " Les Dual New Balance Multisports, entièrement doublées d'EVA CCAP et possédant une semelle intermédiaire microperforée reposant sur une colloide au niveau du talon assurant stabilité et absorption des chocs, sont des chaussures à l'assise étroite convenant parfaitement au coureur biomécaniquement efficace." Alan Shepard avait moins de technologie à sa disposition quand on l'a lancé dans l'espace."

 peine de mort, délit, Angleterre

" Il y a des moments où, je l'avoue, un peu de rigueur teutonique ne serait pas superflue en Angleterre. Notamment lorsque les gens se croient autorisés à occuper deux places de parking avec leur voiture, le seul délit pour lequel- je n'ai pas honte de l'affirmer- je réintroduirais volontiers la peine capitale."

économie, pnb, croissance

" Prenez le produit national brut, à la base de toute la politique économique moderne. Le PNB, concept créé dans les années trente par l'économiste Simon Kuznets, est très utile pour mesurer du concret (des tonnes d'acier, des volumes de bois, des pommes de terre, des pneus, etc,) et il était parfaitement adapté à une économie industrielle traditionnelle. Mais aujourd'hui la majorité de la production des pays développés est représentée par des services ou des idées - des choses comme les logiciels d'ordinateur, les télécommunications, les services financiers - qui produisent de la richesse mais pas forcément des produits qu'on peut charger sur une palette ou expédier au marché. La difficulté de quantifier de telles activités fait que personne ne peut hasarder de chiffres exacts. Beaucoup d'économistes pensent maintenant que les États-Unis ont peut être sous estimé le taux de croissance de leur PNB de 2 ou 3 % depuis de nombreuses années.... ..le PNB est de toute façon une statistique qui ne veut rien dire. Au mieux mesure-t-il au sens strict le revenu de la nation, la "valeur en dollars des produits finis et des services", comme disent les manuels, sur une période donnée. Or toute activité économique augmente le PNB, qu'il s'agisse d'une bonne ou d'une mauvaise activité. On a calculé par exemple que le procès d'OJ.Simpson a ajouté 200 millions de dollars au PNB américain sous forme d'honoraires d'avocats, frais de justice, notes de frais pour les journalistes, etc. Je ne pense pas cependant que nous soyons nombreux à prétendre que tout ce cirque coûteux a beaucoup contribué à la grandeur ou à la noblesse des États-Unis.En fait, les "mauvaises" activités générent souvent plus de PNB que les bonnes. Récemment je me trouvais en Pennsylvannie sur le site d'une usine métallurgique de zinc dont les déchets projetés dans l'atmosphère étaient autrefois si polluants que tout un un versant de montagne avait été désertifié. Depuis la clôture de l'usine jusqu'au sommet il n' y avait pas la moindre trace de végétation. Du point de vue du PNB, cependant, c'était pur bénéfice. !  D'abord il y avait le gain que l'usine avait rapporté à l'économie en traitant puis en vendant le zinc pendant toutes ces années. Puis le gain représenté par les dizaines de millions de dollars que le gouvernement devrait dépenser pour nettoyer le site et reboiser la montagne. Enfin il y aurait, et pendant de longues années, le gain représenté par les dépenses médicales investies pour traiter les ouvriers de l'usine et les habitants victimes de cette pollution. En terme économiques conventionnels, toutes ces données sont à enregistrer comme profit et non comme perte......Bref, plus nous nous comportons comme des sagouins envers notre environnement et mieux notre PNB se porte."

 

 hôtel, motel, voyage

Mais il y avait aussi les motels minables. C'est toujours cette catégorie qu'on choisissait. Mon père, un des plus grand radin de l'histoire, considérait que ça ne valait vraiment pas la peine de dépenser son argent pour...eh bien pour n'importe quoi, en fait. Et certainement pas pour quelque chose qui vous servait principalement à dormir. Par conséquent, nous nous retrouvions généralement dans des chambres aux lits défoncés, à l'ameublement fatigué, où l'on pouvait s'attendre à être réveillé en pleine nuit par des cris perçants, le fracas d'une chaise brisée et les supplications d'une voix féminine : " Pose ton flingue, Jimmy, je ferai ce que tu voudras !" Je n'irai pas jusqu'à prétendre avoir été traumatisé, mais je me rappelle nettement avoir pensé, en voyant la scène où Janet Leigh se fait massacrer au Bates Motel dans Psychose : Au moins elle, elle a la chance d'avoir une douche avec un rideau.Tout cela, même le pire, pimentait nos voyages d'une dose d'imprévu tout à fait grisante....Cela ajoutait au trajet un élément de suspense dont nous privent les raffinements stérilisés des voyages modernes."

 " - Il y a in Comfort Inn de l'autre côté de la route, a fait remarquer un de mes enfants. -On ne veut pas de Comfort Inn, Jimmy ! ai-je rétorqué, oubliant dans mon excitation qu'aucun de mes gosses ne s'appelle Jimmy. On veut un vrai motel !"

élan, chasse

" Dieu seul sait pourquoi un homme peut avoir envie de tirer sur un animal aussi inoffensif et timide que l'élan, n'empêche qu'ils sont des millions à vouloir le faire.....Les chasseurs vous diront que l'élan est un animal des bois rusé et féroce. En fait, c'est un gros boeuf dessiné par un bambim de trois ans. rien de plus. De tous les animaux de la forêt il est sans conteste la créature au design le plus invraisemblable et à la naïveté la plus touchante qui soient. L'élan est un animal énorme et d'une gaucherie royale. Il court comme s'il n'avait jamais bien compris qu'il possède quatre pattes. Même ses bois sont ridicules. D'autres bêtes sont équipées d'une ramure aux bouts pointus dont le profil majestueux inspire le respect à leurs adversaires. Les élans, eux, sont nantis de bois qui ressemblent à des gants de cuisine. Mais surtout, cet animal se distingue par son manque d'intelligence, sa stupidité pratiquement insondable. Si vous rencontrez par hasard sur la route un élan échappé du bois, il vous fixera en louchant pendant une longue minute avant de détaler brusquement sur le macadam, ses sabots galopant dans huit directions différentes à la fois. Peu importe qu'il dispose de vingt mille kilomètres carrés de forêt dense et sûre de chaque côté de la route ! N'ayant pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve ni de ce qui se passe exactement, il poursuivra obstinément son chemin sur la route nationale jusqu'au coeur du Nouveau-Brunswick avant que sa démarche dégingandée ne le conduise, par hasard, sous les arbres du bas-côté. Là, il s'arrêtera immédiatement, complètement abasourdi, avec une expression perplexe signifiant : "Tiens, une forêt ? Comment diable ai-je bien pu atterrir ici ?....Mais ce qui semble plus étonnant encore, étant donné l'absence de malice de l'élan et son instinct de survie singulièrement émoussé, c'est qu'il est une des créatures les lus anciennes d'Amérique du Nord. A l'ère où les mastodontes se promenaient sur la terre, l'élan était déjà là. Les mammouths laineux, les tigres aux dents de sabre, les lions des montagnes, les loups, les caribous, les chevaux sauvages et même les chameaux qui prospéraient sur les territoires de l'est des États-Unis ont progressivement été frappés d'extinction. Mais pas l'élan. L'élan, lui, a poursuivi son petit bonhomme de chemin sans se soucier des glaciations, des chutes de météores, des éruptions volcaniques ou de la dérive des continents."

 mémoire

 " Je reconnais avoir de sérieuses lacunes question mémoire....mais la responsabilité en incombe à mes gènes. Je vous explique....Voici quelques jours, j'ai découpé un article de journal sur une étude faite par l'université de Michigan ou peut-être l'université de Minnesota...Elle démontrait que la distraction était un trait héréditaire. J'ai classé cette coupure dans un dossier "Distraction" que j'ai évidemment égaré aussitôt."

touriste, pays, magie

 " tout étranger en visite aux Etats-Unis peut facilement réaliser un tour de magie : " Il lui suffit d'acheter un journal et son propre pays disparaîtra !" En fait, vous n'avez même pas besoin de journal. Il vous suffit de feuilleter une revue, de regarder la télévision ou tout simplement de parler aux gens."

alcool, campus

"Mais ce qui me sidère par- dessus tout c'est que même les jeunes gens semblent bouder volontairement les occasions de s'amuser. A ce propos, j'ai lu une histoire ahurissante dans le Boston Globe. On y racontait que deux confréries d'étudiants, des sortes de clubs à l'intérieur de l'université, venaient de prendre la décision d'interdire toute boisson alcoolisée dans leurs locaux. Un étudiant surpris sur les lieux avec une seule canette de bière, même s'il a l'âge légal de détenir ou consommer de l'alcool, serait renvoyé sur le champ...Lorsque j'étais jeune, l'un des objectifs avoués des clubs d'étudiants était d'assurer la prospérité des brasseurs américains. On jugeait la qualité d'un foyer au nombre de corps étendus sur la pelouse les samedis soirs. Ne croyez pas cependant que je plaide en faveur d'une consommation d'alcool illimité sur les campus (en fait si, mais soyons hypocrite). En revanche, décider que des étudiants n'ont pas le droit de s'envoyer quelques bières pour fêter la fin des examens, leur diplôme, la victoire de leur équipe de football ou -pourquoi pas diable ! simplement quand ils en ont envie me paraît relever du puritanisme le plus imbécile."

jardinage

 "Je viens d'un milieu où l'on considère que vous avez la main verte si vous arrivez à maintenir en vie un cactus sur un rebord de fenêtre, ce qui explique que ma conception du jardinage n'ait jamais atteint ces sommets scientifiques."

 probabilité, chance

 " un jour, il y a quelques années de cela, mon frère s'est arrêté pour acheter un billet de loterie (chance de gagner : 1 sur 12 millions) et a repris le volant sans attacher sa ceinture (chance d'avoir un accident grave dans l'année :  1 sur 40). Quand je lui ai fait remarquer l'absurdité de son comportement, il m'a regardé un moment avant de me lancer: - Et quelles sont les chances, à ton avis, pour que je te dépose à huit kilomètres de chez toi ? Depuis, je garde mes commentaires pour moi. C'est moins risqué."

chaleur

" En Iowa...il fait si chaud que même les mannequins dans les vitrines ont des auréoles sous les bras."

avion, accident, mort

" Je déteste les petits avions. Je n'aime pas les avions en règle générale, mais les petits avions je les redoute vraiment. D'abord parce qu'on y gèle, qu'on y est secoué et qu'ils sont bruyants. Et puis ils transportent trop peu de passagers pour intéresser le public lorsqu'ils tombent, ce qu'ils semblent faire assez souvent."

" Mon épouse m'attendait dans la voiture sur le parking de l'aéroport, et sur le chemin de la maison je lui ai narré toutes les péripéties de ce voyage angoissant. Mais l'ennui, entre "croire qu'on va mourir dans un accident" et " mourir pour de bon dans un accident", c'est que le premier cas de figure fait une histoire beaucoup moins intéressante à raconter."

grenier, Noël

" Il y a trois choses dont on peut être certain quand on monte dans un grenier : on se cogne la tête à une poutre au moins à deux reprises; on se met des toiles d'araignées plein la figure; on ne trouve jamais ce qu'on est venu y chercher. Le pire, c'est qu'au moment où l'on veut redescendre, on constate invariablement que l'escabeau s'est déplacé d'environ un mètre en direction de la salle de bains. C'est un phénomène mystérieux que je suis incapable d'expliquer mais qui se produit chaque fois.

 " J'imagine qu'on est en droit de me demander :Pourquoi subir tout ça ? Pourquoi monter au grenier quand vous savez pertinemment que les décorations de Noël n'y sont pas ? Pourquoi démêler des guirlandes qui n'ont pas la moindre chance de s'allumer ? Je vous répondrai que ça fait partie du rituel et que Noël ne serait pas Noël sans ces traditions."

achat, shopping

" Je suis allé l'autre jour dans un magasin Toys R Us avec le plus jeune de mes enfants, qui voulait dépenser une partie de la manne tombée récemment entre ses mains. (Ce petit entêté avait refusé de l'investir dans les cuivres du Chili, comme le lui avait conseillé soin courtier.)"

" Dire que le shopping est une des activités favorites des Américains revient à affirmer que les poissons aiment l'eau."

 nourriture, bouffe, régime, obésité

 " Je pense de plus en plus à la bouffe depuis quelques temps. En fait je suis en manque. Ma femme, voyez-vous, m'a mis au régime après m'avoir fait remarquer (assez peu charitablement, je trouve) que je commençais à ressembler à une montgolfière."

" L'obésité diminue considérablement vos chances de survivre à une opération, sans parler de vos chances d'obtenir un rancard."

"...si vous jeûniez complètement pendant une semaine vous ne perdriez guère plus d'un kilo et demi, et, avouons-le, sans acquérir pour autant une silhouette de top model. Or, après avoir subi cette torture pendant huit jours que vous arrive t-il ? Naturellement vous vous précipitez dans le garde-manger quand personne ne vous regarde et vous dévorez tout, sauf le paquet de haricots secs. Vous reprenez alors tout votre poids, plus - voilà le hic - un petit supplément, parce que maintenant votre corps sait que vous avez essayé de le faire mourir d'inanition."

" Alors j'ai conçu un régime ingénieux. Je l'ai appelé le "régime-qui-trompe-votre-corps-vingt-heures-par-jour". Le principe est le suivant : pendant vingt heures (sur vingt-quatre), vous faites une diète totale. L'abstinence complète. Mais, à quatre intervalles judicieusement espacés - que nous appellerons, pour plus de commodité, petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner -, vous offrez à votre corps une assiette de saucisses avec frites, un bonne choucroute ou une grande jatte de glace au caramel, pour qu'il ne s'aperçoive pas que vous êtes en train de lui imposer un régime draconien. Qu'est que ce vous en dîtes ? Génial, non ?"

basket

" Je n'avais plus vu de match de basket depuis vingt ans. "Hé, dites, il y a Dartmouth qui joue ce soir !" ai-je lanvé avec enthousiasme en rentrant à la maison. Cinq visages se sont levés vers moi avec une expression que je n'avais plus vue depuis le jour où j'avais suggéré que nous partions faire du camping en Slovénie aux prochaines vacances."

ski

" Pour des raisons qui me dépassent, mes parents m'ont fait cadeau d'une paire de skis à Noel quand j'avais huit ans. Je suis sorti, j'ai bouclé mes fixations puis je me suis mis dans la position de l'oeuf. Mais rien ne s'est produit. Il faut dire qu'il n'y a pas de pentes dans l'Iowa."

aviation

Dans toute l'histoire de la navigation aérienne , pas une seule vie humaine n'a été sauvée par une distribution de gilets de sauvetage . Ce qui me fascine tout particulièrement , c'est le petit sifflet qui équipe chaque gilet. Je me vois tout á fait en train de plonger vers l'océan à 2000 kilomètres à l'heure en me disant : heureusement , Dieu soit loué , j'ai mon petit sifflet!

crétin, stupidité

" Aussi terminerai-je avec l'histoire de mon crétin favori du moment. Au Texas, un voleur potentiel s'est masqué pour pouvoir braquer une épicerie. Mais il a oublié d'ôter le badge de sa poche de chemise, ce qui a permis à douze personnes de relever son nom, son prénom et l'identité de son employeur."

vieillesse

" Personnellement j'ai déjà trouvé trois avantages au fait de vieillir : je peux dormir assis, je peux regarder le même film policier trois fois sans me rappeler qui est l'assassin, et je n'arrive pas à me souvenir de la troisième chose."

 ironie, plaisanterie, humour

 " L'ironie est ici le mot clé, bien sûr. Les Américains ne l'emploient pas beaucoup....Leur attitude dans la vie de tous les jours est confiante, directe et littérale au point d'en être attendrissante. Ils ne s'attendent pas à ce que les conversations dérivent en joutes verbales sophistiquées. Tout écart les déstabilise. Nous avons un voisin sur lequel j'ai testé cette hypothèse pendant deux ans. Tout a commencé de manière très innocente. Peu de temps après notre emménagement, un des arbres de son jardin est tombé. Un matin, j'ai remarqué qu'il le débitait et en chargeait les morceaux sur la galerie de sa voiture. C'était un arbre très touffu et les branches débordaient largement du toit. - Et alors ? On essaie de camoufler sa voiture ? lui ai-je lancé, très pince-sans-rire. Il m'a dévisagé un moment. - Mais non, pas du tout, m'a-t-il expliqué le plus sérieusement du monde. La tempête de l'autre soir a fait tomber notre arbre et maintenant je dois emmener les branches à la décharge. Par la suite, je n'ai jamais manqué de le provoquer avec mes petites plaisanteries. Un jour où je lui  racontais un voyage en avion particulièrement catastrophique (j'étais resté coincé pour la nuit à Denver), il m'a demandé : - Vous voliez avec qui ? - Je ne sais pas, ai-je répliqué. C'étaient tous des inconnus. Il m'a adressé un regard trahissant un début de panique. - Non je voulais dire : avec quelle compagnie aérienne ? Ce jour-là, ma femme m'a demandé d'arrêter de plaisanter avec lui parce que apparemment nos conversations lui donnaient la migraine."

 " Prétendre qu'il n'existe aucun Américain ayant le sens de l'humour serait donc excessif. Tout simplement, il y en a moins qu'en Grande- Bretagne. Lorsque vous en rencontrez un, c'est un peu comme deux francs-maçons qui se reconnaissent en public.La dernière fois que ça m'est arrivé, c'était à la sortie de l'aéroport, en allant prendre un taxi. - Vous êtes libre ? ai-je demandé sans réfléchir au chauffeur. Il m'a regardé avec cette expression que je connais bien, celle du comédien qui jauge son auditoire. - Eh bien non ! a-t-il répliqué avec une tristesse affectée. Je suis marié malheureusement ! J'ai failli le prendre dans mes bras. Mais là, c'eût été pousser la plaisanterie un peu loin."

 

 

 

 

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