Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les citations drôles du docteur Chabry
Les citations drôles du docteur Chabry
  • Orpailleur littéraire, voilà ce que je suis. Les livres sont pour moi des rivières dans lesquelles je cherche des paillettes d'or. Mon trésor à moi ce sont les citations que j'extrais de mes lectures, ce sont mes pépites!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Les citations drôles du docteur Chabry
Archives
21 novembre 2022

Indépendance

 

51cqwPCFMXL

journalisme

" Le journalisme sportif, comme vous le confirmera quiconque a pu le pratiquer, producteur ou consommateur, offre au mieux un moyen innoffensif de brûler quelques cellules de matière grise secondaire en vidant un bol de céréales au petit déjeuner, en rongeant son frein au cabinet médical dans l'attente des résultats du scanner ou en passant quelques minutes solitaires aux toilettes."

existence, vie

" En ce qui concernait ma ville, à part le fait de porter chez le vétérinaire l'éventuel écureuil à moitié écrasé, d'appeler les pompiers le jour où les Deffeye, mes voisins âgés, menaçaient le voisinage, ayant mis le eu à la galerie à l'arrière de leur maison avec leur barbeue à gaz, ou quelque autre geste de mol héroisme suburbain, j'avais sans doute aussi peu contribué au bien public qu'il était possible pour un homme actif sans être franchement nuisible."

" Quant à moi, puisque je m'étais délesté de mon emploi, de mon mariage, de la nostalgie et des regrets marécageux, je me sentais de plein droit un homme vibrant de possibilités et de détermination - comme on se sentirait  juste avant de se lancer dans un sport tel que, disons, le ski de glacier, non pour aiguiser ses facultés ou jouer avec la mort, mais simplement pour célébrer l'ardeur de l'âme humaine.

agent immobilier, sécurité

" Cela fait six mois que les Harris sont partis, et franchement, je ne comprends pas pourquoi je ne trouve pas de client.....Un jeune employé noir des pompes funèbres a failli marcher, mais sa femme trouvait que le trajet d'ici à Trenton était trop long. Puis deux sémillantes secrétaires noires d'un cabinet d'avocat ont paru tentées, mais, étrangement, il leur a semblé que le voisinage ne garantissait pas une sécurité suffisante. Je tenais bien sûr tout prêt un long exposé prouvant que c'était sans doute le quartier le plus sûr de la ville : notre unique policier noir habite à portée de voix, l'hôpital est à deux rues de là, les riverains font rapidement connaissance entre eux, assurant donc une surveillance mutuelle; lors de l'unique effraction dont on ait souvenir, les voisins plein de civisme se sont rués hors de chez eux et ont plaqué au sol le coupable avant qu'il ait atteint le coin de la rue. (Je me suis abstenu de préciser que le voleur n'était autre que le fils du policier noir.)"

" " Ce n'est pas un drame, dis-je en remontant à moitié la fermeture Eclair de mon blouson, les pieds mouillés d'être restés sous la pluie. Vous n'êtes pas obligé d'acheter cette maison." En voilà une remarque à faire quand on est agent immobilier, au lieu de :" Vous êtes foutrement obligé de l'acheter. C'est la volonté manifeste de Dieu. Il ne vous pardonnera pas si vous vous y refusez. Votre femme vous quittera, elle emmènera votre fille à Garden Grove, elle la fourrera dans une école de l'Assemblée du Christ et vous ne la reverrez jamais si vous n'achetez pas cette baraque d'ici l'heure du déjeuner." Mais je poursuis d'un ton aimable : "Vous pouvez toujours retourner dès ce soir à Island Pond, vous y serez à temps pour voir les corneilles rentrer au nid.""

tenue, décolleté

" Elle porte une ahurissante tenue en taffetas bleu blanc rouge dont le décolleté ne lui permettrait pas décemment de ramasser la monnaie sur un comptoir."

hostilité, locataire, propriétaire

" En ce qui concerne les désagréables Mc Leod, je crois à présent comprendre quelle a été mon erreur : dès que j'ai acheté la maison dont ils étaient les locataires, j'aurais dû les convoquer pour une bouffe en plein air, les installer dans des chaises longues sur la terrasse, leur coller un double margarita à chacun, leur servir comme au ranch un plateau de grillades, d'épis de mais, de salade de tomates à l'oignon sans oublier la tarte au citron après quoi tout serait allé tout seul. Par la suite, quand les relations auraient tourné à l'aigre (ainsi qu'il arrive toujours entre propriétaire et locataires, sauf si ceux-ci ont l'instinct de gratitude ou si le propriétaire est une poire), nous aurions eu un petit passé commun en guise de rempart contre la suspicion et l'hostilité."

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité